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  • Photo du rédacteurOmbeline Choupin

Groupe VINCI : récit du Comité de Sélection du parcours intrapreneurial de LEONARD

Dernière mise à jour : 2 janv. 2019

Lien vers l'article : https://leonard.vinci.com/dans-les-coulisses-du-comite-de-selection-de-la-3eme-promotion-dintrapreneurs-vinci/


Leonard est le laboratoire d’innovation du groupe VINCI, dédié au futur des villes et des infrastructures. Centre de veille technologique, mais aussi réseau ouvert d’experts et de collaborateurs et accélérateur, il est le berceau d’un parcours intrapreneurial ouvert à tous les salariés du groupe VINCI dans le monde.

Les locaux de Leonard, ouverts et lumineux, modulables dans l’esprit des espaces de travail de demain, sont basés dans le 12ème arrondissement de Paris. Ce sont eux qui accueillent ce mardi 6 novembre le comité de sélection de la troisième promotion du parcours intrapreneurial du groupe VINCI.

L’ambiance est électrique et joyeuse ce matin chez Leonard : après 4 semaines intenses de préparation, les 18 aspirants entrepreneurs s’apprêtent à présenter leurs projets devant le comité de sélection du parcours intrapreneurial du groupe VINCI, composé de dirigeants de différentes filiales du groupe et d’entrepreneurs externes. Les aspirants ont été présélectionnés parmi 70 candidats. Pendant ces 4 semaines, VINCI les a coachés pour qu’ils couchent leurs projets sur le papier.


Aujourd’hui, ils ont 10 minutes chacun pour convaincre le comité de sélection : 5 minutes de pitch appuyé par une présentation, puis 5 minutes de questions-réponses avec le jury. Les critères de sélection ? Le potentiel de l’idée, sa transversalité au sein des pôles de VINCI, le caractère innovant de la solution proposée, le profil entrepreneurial du porteur ou de l’équipe et, enfin, la cohérence de ces profils avec le projet.


D’ici 10 jours, ils sauront s’ils pourront entrer dans le parcours d’incubation, qui leur permettra de valider la faisabilité de leur projet, de rencontrer des clients potentiels, de s’ancrer dans l’écosystème du groupe et de concevoir une Proof Of Concept (POC). Pour cela, Leonard leur a mis à disposition un accompagnement sur mesure. Chaque porteur de projet incubé y consacrera un cinquième de son temps de travail. Il sera suivi par un coach interne et aura accès aux ressources internes du groupe VINCI entier, soit potentiellement l’expertise de 195.000 collaborateurs dans le monde.


Des intrapreneurs aux profils variés


Les profils des intrapreneurs sont extrêmement variés cette année. Comme le souligne Didier Deschanel, directeur de l’innovation chez EUROVIA et membre du comité : « Les deux premières promotions avaient surtout attiré des personnalités aux carrières déjà avancées, qui mûrissaient leurs projets depuis des années. Leonard leur avait enfin ouvert la possibilité de les mettre en œuvre. Cette promotion, au contraire, regroupe des profils différents du point de vue de l’âge et de la maturité des projets. »


Les candidats viennent tous d’entités différentes du groupe, et même d’autres pays : on passe du français à l’anglais sans difficulté. Lance, originaire de Nouvelle Zélande, est en échange au sein de VINCI Construction Terrassement pendant une année ; Dominic, lui, vient de VINCI Construction à Londres ; Andrea, d’origine brésilienne, travaille pour VINCI Airports à Nantes ; Hervé, lui, est basé à Bordeaux.


Diversité des entités, mais aussi des postes : les porteurs viennent de tous les niveaux de hiérarchie du groupe. Pour la première fois cette année, un ouvrier porte un projet en équipe avec son supérieur. En travaillant sur les chantiers, Moussa Conte a fait un triste constat : du matériel parfaitement fonctionnel est jeté en quantités astronomiques à la benne. De passage en Guinée, son pays d’origine, il a identifié l’opportunité d’y revendre ces matériels. Nicolas Jovert, directeur d’agence d’une filiale d’EUROVIA, l’accompagne dans son projet depuis ses débuts.


Le parcours intrapreneurial de Leonard : une opportunité hors du commun


Si le parcours intrapreneurial n’en est qu’à sa troisième promotion, il est pourtant connu au sein du groupe entier. Tous les porteurs de projets sont catégoriques : ils ont entendu parler de Leonard grâce à une excellente communication interne. Souvent, ce sont leurs collègues et supérieurs qui les ont encouragés à venir, ou d’anciens lauréats qui n’avaient pas été retenus mais ont eu l’occasion de percevoir l’énergie de ce programme en y postulant.


« Pendant un entretien de carrière, mon RH m’a fait comprendre que si j’avais cette envie de pousser les murs et d’explorer les pistes, Leonard était fait pour ça. Je suis sorti de mon entretien et le lendemain, j’ai postulé. »

_ Kheir-Edine Nasrallah, porteur du projet « Hébergement pour collaborateurs » _


Leonard leur apparaît comme un cadre idéal pour monter un projet d’ampleur.


« Ce qui est intéressant avec Leonard, c’est que si on va sur quelque chose d’innovant, on ne va pas avoir de regard en coin : « Il fait de la construction et veut faire aller vers l’IA, pour qui se prend-il ? » Au contraire, c’est un environnement bienveillant et propice à l’innovation. »

_ Mathieu Devillers, porteur du projet « sAIfe sur les chantiers » _


Pour beaucoup, Leonard est une occasion rêvée et tant attendue de monter un projet tout en gardant une certaine sécurité.


« Depuis que je suis sorti d’école, je rêve de monter mon projet. Une fois installé dans le confort d’un grand groupe, on a souvent du mal à sauter le pas : Leonard permet de le faire, ce grand saut. »

_ François Decours, porteur du projet « Gestion déléguée des sous-sols urbains » _


« L’intrapreneuriat, c’est le meilleur des deux mondes : d’un côté on nous donne la possibilité de prendre des risques pour entreprendre, et d’un autre, on reste salarié de VINCI. »

_ Mathieu Devillers _


« Je trouvais ça très intéressant qu’au sein de l’entreprise, on nous donne la possibilité de monter nous-même un business. Ce projet me motive au quotidien. »

_ Marie Lebreton, porteuse du projet « Disrupter l’achat des pieux » _


Ces entrepreneurs dans l’âme sont venus ici pour résoudre des problèmes auxquels ils ont été confrontés au quotidien dans les différentes filiales du groupe VINCI. Au sein de leurs unités, ils ont déjà testé des choses et veulent passer à l’échelle supérieure. Plus qu’une simple idée, ce parcours représente pour eux un projet de vie.


« C’est un projet de vie pour moi : je veux servir à la fois à recycler de déchets utiles et à participer à l’économie locale de mon pays d’origine. »

_ Moussa Conte, co-porteur du projet « 2ème vie pour les matériaux issus de la démolition » _


Des projets transversaux, ambitieux et éthiques


Tous, ils ont une ambition commune : développer leur projet au-delà de leur unité et employer les ressources du groupe VINCI tout entier. Ce qui marque dans ces projets, c’est l’ampleur de leur ambition : sans le groupe VINCI et les ressources qu’il implique, tant du point de vue du soutien financier que du croisement des connaissances, aucun d’entre eux ne pourrait voir le jour.


« I like to change the way things are »

_ Dominic Walking, porteur du projet « Sustainability Mapper » _


« J’ai un projet ambitieux : je veux construire un nouveau paradigme, qui croise les compétences de toutes les filiales de VINCI.

Ce sont des projets qui ne peuvent pas voir le jour autrement que par une structure comme Leonard, ou la volonté surpuissante de certains hommes. Les gens visionnaires dans les structures telles que VINCI, il y en a plein partout mais d’habitude, on ne les entend pas. »

_ François Decours _


« Ce qui m’intéresse chez Leonard, c’est de pouvoir avoir une activité vraiment transverse au niveau du groupe, de pouvoir proposer un projet qui va intéresser tout le groupe et de créer un nouveau business. »

_ Alexandre Cousin, porteur du projet APPIA _


Si les projets sont variés, on retrouve cependant souvent des thèmes communs. En premier lieu, l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres. Elle apparaît comme une technologie essentielle au développement de la plupart des idées. Puis, une ambition écologique. L’optimisation est citée en permanence : optimisation des coûts, certes, mais aussi optimisation des ressources, dans un but de réduire les gâchis sur les chantiers ou en amont.


Autre thème cher aux candidats : la sécurité. Sécurité de la data, mais aussi des travailleurs.


« Je vise le zéro incident sur les chantiers. Mon projet comporte de multiples enjeux : éthique, financier et commercial. »

_ Mathieu Devillers _


Grande nouveauté cette année : un des projets porte sur du social business. La porteuse, Christelle, a œuvré pendant 5 ans à l’insertion de personnes en situation de handicap au sein de VINCI Facilities.


« Je veux permettre à des personnes éloignées de l’emploi de monter en compétences et les faire accéder à des contrats stables et pérennes. J’ai aussi pour ambition de féminiser l’insertion professionnelle. »

_ Christelle Bullio, porteuse du projet « Build’IN social solutions » _



Et la suite ?


Suite aux présentations, en milieu de journée, le comité de sélection se réunit pour délibérer. Dans une dizaine de jours, les candidats sauront si leur projet pourra se poursuivre, du moins au sein du groupe VINCI.


Après 4 mois d’incubation, les intrapreneurs devront à nouveau présenter leur projet devant un comité d’accélération. Les sélectionnés quitteront Leonard pour rejoindre la business unit qui accueillera leur projet. Pour chaque euro dépensé par Leonard dans le projet, 1€ devra être dépensé par l’entité accueillante.


« Le système de co-financement permet de locker la suite du projet et de s’assurer qu’il verra le jour »

_ Maxime Guillaud, coordinateur du programme et coach intrapreneurial _


Catalyseur d’ambitions, Leonard n’aura qu’à se préparer pour la prochaine promotion. Souhaitons que les projets présentés soient aussi variés et ambitieux que cette année !


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